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un train peut toujours en cacher un autre

un train peut toujours en cacher un autre

Dans cette pièce inspirée par l’œuvre de l’écrivain Italo Calvino, et plus particulièrement son roman Palomar, les chorégraphes Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo s’interrogent sur la perception que chacun peut avoir de la même réalité. En neuf tableaux indépendants, entrecoupés de «noirs», les danseurs pratiquent l’art du détournement de situation, du trompe-l'œil, de l’imposture en mélangeant danse, jeu et improvisation musicale pour déstabiliser les spectateurs. Un spectacle rythmé, sensuel et sarcastique dans lequel le public, assis dans la salle et sur scène, est constamment amené à remettre en question le sens de ce qu’il observe. "Chacun de nous s'est demandé, à un moment ou à un autre de sa vie, si ce qu'il voyait correspondait à la réalité ou plutôt, jusqu'à quel point sa perception déformait cette réalité. Quelle est la réalité d'une image qui se reflète dans une surface irrégulière ? Quel est le bruit du silence ? Que voit-on quand on ferme les yeux ? " L'extérieur " observé est une construction reposant sur nos moyens d'observation et notre interprétation. "Un train peut toujours en cacher un autre" est une tentative de nous éloigner de l'idée que "l’extérieur" représente une instantanéité facilement capturable, jugeable, manipulable. Juste histoire de continuer à rester éveillés." Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo